C’est sous une pluie diluvienne qu’on arrive à Bulian, et oui voyager à dos de scooter à Bali n’est pas l’idée la plus lumineusee qu’on ait eue… (mais on nous avait dit que c’était la saison sèche !!)
Heureusement on est vite réconfortés par l’accueil chaleureux des propriétaires du homestay où on va passer la nuit.
On y passera toute l’après-midi, à siroter notre coco, regarder les gens vivre et apprécier la quiétude de leur jardin tropical.

2 parapluies du carnaval de Dunkerque, certainement un souvenir de voyage des proprios

La geekerie, c’est cool, ça se pratique partout
Le fils des patrons donne des cours d’anglais aux enfants du village et nous invite à participer à la leçon. On en profite pour perfectionner notre indonésien :

Au final, tu retiens juste « selamat machin »

Oui, en Europe, les gens portent des chaussettes

« Tais-toi gamine, tu nous causeras quand tu seras rentable »

Oui, jsais que jsuis beau, maintenant suis ton cours nom d’un chien

Si ça perturbe, ça va au coin
Je passe ensuite un long moment à observer la maman cuisiner notre repas du soir sur la terrasse.

« T’inquiète, j’mets un gant en plastoc, fais pas ton stressé l’occidental »

« Alors là, c’est technique, faut rajouter du viandox et bien touiller »

« Ensuite, faut pas rater l’assaisonnement au glutamate. C’est technique »

« Maintenant, t’as plus qu’à emballer dans des feuilles, les touristes, y paraît qu’y préfèrent »

De l’autre côté du monde, rien n’a changé. Mamie fait des pieds et des mains pour t’engraisser

« Ah bah on va pas s’étrangler avec tes doses de minipouce »
Un beau buffet qu’on partagera avec nos deux voisins de chambre hongrois, avec qui on échange conseils et souvenirs de voyage.

Lui en tout cas, il est pas hongrois
Le lendemain, on quitte notre famille d’accueil plein d’admiration et de reconnaissance, elle nous a prouvé encore une fois que les Balinais ont le coeur sur la main !

« On n’a pas de frein, faut que tu descendes »
Sous un beau soleil et le sourire aux lèvres, on découvre les environs très sauvages de Bulian. On sent que ce coin est vraiment moins touristique que le reste de l’île car on a droit à des tas de « hello » enthousiastes et d’immenses sourires.
Petit stop à la piscine naturelle d’Air Sanih, où on profite d’une eau fraîche et limpide face à la mer :

Ah les locaux, comment ils se mettent bien !

Nous on a pas ça, même à la Grande Motte
La route longe ensuite la côte nord en traversant de pittoresques villages.
Il nous faut normalement 4h pour rejoindre Amed tout à l’est mais on est un peu ralentis par les nombreux arrêts photos.
A un de ces arrêts, un Balinais nous invite à visiter le temple où se déroule alors une cérémonie qui dure sur 10 jours. On fait le tour des lieux avec lui, une nouvelle fois ébahis par la ferveur des Balinais et leur accueil généreux. Un vieux monsieur nous offre même un gâteau au potiron et des bouteilles d’eau pour la route.

« Sympa vos pyjamas les mecs »

La meilleure place pour ne rien foutre, c’est toujours la place du fond

Si jamais c’est pas possible, tu peux toujours travailler assis

Ou même travailler d’une seule main

C’est le genre de plat qui pourrait complètement bousiller ton système gastrique

Chez nous, les gamines jouent à l’épicière, ici ils jouent au tuk tuk

J’ai tombé dans du riz

« Ma, qué tou wé beeeelllllllleee »
Le reste de la route est plus monotone, on avale les kilomètres impatients d’arriver à Amed !
5 commentaires
mamou · 25 septembre 2016 à 12 h 29 min
encore de belles photos, des gens souriants ,accueillants et les comm impertinents de ta moitié Claire!j’ai rêvé ou tu as joué à la maîtresse d’école?
Claire · 25 septembre 2016 à 15 h 05 min
Oui et je me suis bien amusée ! J’ai bien envie d’adopter un petit indonésien maintenant
mamou · 26 septembre 2016 à 15 h 15 min
Ca va te faire une ribambelle d’enfants à ton retour… Une sacrée dépense en billets d’avion!!!Mais quand on aime on ne compte pas..
Maman · 2 octobre 2016 à 19 h 21 min
Les petites filles sont canon. Quelle beauté !
Et la grande à la fin aussi d’ailleurs.
Cuisiner par terre c’est pas banal, surtout à ton âge, mémé.
Ah, le tressage aussi se fait par terre.
Aurélie · 5 octobre 2016 à 5 h 18 min
Quand je vois la mixture dans le plat de la Mamie, je comprends pourquoi notre premier TDM m’avait fait devenir végétarienne ^^
L’accueil semble avoir été très chaleureux sur cette étape, c’est chouette ! Et j’ai beaucoup aimé les paysages, notamment les environs de Bulian.