Après un premier trek un peu au-dessus de nos forces, il nous semble judicieux, pour notre 3e jour à Huaraz, de revenir à notre rythme pépère habituel.
On s’inscrit à l’hôtel pour une sortie jusqu’au glacier Pastoruri, organisée à la péruvienne : c’est-à-dire dans un bus rempli de touristes de Lima, avec un guide qui s’échine à mettre l’ambiance et des arrêts obligatoires à divers points de vue et restaurants. Pas notre tasse de thé, mais comme on le verra partout au Pérou, ce genre de formule est bien plus économique que d’essayer d’organiser les choses par soi-même.
Avec Erik, on prend sur nous et on admire par la fenêtre le paysage, en se disant qu’on serait bien sur un scooter à rouler le nez au vent.
Premier stop à côté de lamas en plein racolage. Ce sont les premiers qu’on voit, mais l’émotion attendue n’est bizarrement pas au rendez-vous !
Un autre stop où on apprend un tas de choses plus ou moins passionnantes sur les cactus :
Et une flaque d’eau certes assez belle :
On poursuit notre ascension jusqu’à 5000m, nous n’avons jamais été si haut dans notre vie. Le guide prépare psychologiquement les troupes au « trek » qui nous attend. D’après ses pronostics, c’est une marche d’1h qui attend les péruviens, alors que nous autres européens, selon lui mieux constitués pour la marche, en avons pour une demi-heure.
Bon, on n’a pas pu vérifier, vu que la plupart des péruviens optent pour la solution à dos de mulet.
Vêtus de nos plus belles doudounes, on sort prêts à affronter le froid et l’altitude.
C’est finalement une marche assez tranquille qui nous attend, le manque d’oxygène se fait bien ressentir mais la montée est douce et en prenant notre temps on respecte le score des 30mn.
Et voici le fameux glacier, éclatant, majestueux, impressionnant.
Malheureusement, comme nous l’apprennent les panneaux explicatifs, il est en train de mourir du réchauffement climatique et pourrait bien avoir disparu d’ici 15 à 20 ans. Alors ça fait un peu mal au coeur de voir des touristes s’empresser de franchir les barrières pour aller le toucher et faire leurs selfies, sous les protestations du guide !
Enfin, on est montés à 5000m, on a vu un glacier millénaire et des lamas à lunettes, une bien belle journée en somme.
8 commentaires
Loulou · 6 décembre 2016 à 10 h 03 min
Alors plusieurs questions !! Les lamas portent tous des lunettes au Pérou ?? Je veux dire, ils sont habillés pour le touriste ou c’est une tradition ?
Ensuite : t’as pas froid Claire avec ton pantalon en flanelle ?? ca va pas du tout ma chéwie, je m’inquiète :p
Kissous
Alex · 6 décembre 2016 à 22 h 04 min
Ah mais ils sont tous habillés comme ça. Après, ça dépend des âges et de l’origine. Y’en a qui sont plus branchés fashion, d’autres sont plus darkos dans l’âme. Le pire, c’est les lamas hippies avec leurs pattes d’éph et leurs dreadlocks.
Loulou · 7 décembre 2016 à 11 h 07 min
Je savais que je pouvais compter sur toi pour une réponse pointue et fiable, merci Alex !
Claire · 10 décembre 2016 à 19 h 18 min
Alors à moi de rétablir la vérité : non, tous les lamas ne portent pas de lunettes ! Mais ça semble bien faire marrer les locaux. En Bolivie on en a vu plein avec des colliers et sortes de pompons d’oreille, mais là je crois que c’est pour mieux les repérer. En fait j’en sais rien.
Et non t’inquiète, j’ai pas froid, car j’ai l’arme mode ultime : le legging !! Par contre va falloir qu’on s’organise une séance Reines du shopping à mon retour car je sens bien que j’ai perdu tout goût vestimentaire…
Mamou · 6 décembre 2016 à 14 h 18 min
Cela vous change des plages et de la chaleur… J’aime bien les lamas à lunettes, c’est misère…
Laure · 6 décembre 2016 à 17 h 39 min
J’adore les paysages. Splendide.
Alex · 6 décembre 2016 à 21 h 49 min
Ben t’aurais pu nous filer un vote pour le concours photo de ton père !
Claire · 6 décembre 2016 à 22 h 14 min
Le pauvre, il s’en est toujours pas remis :s