La Vallée Sacrée qui entoure la ville de Cuzco compte de nombreux sites naturels ou archéologiques d’intérêt. Notre plan était initialement de passer une journée à explorer les principaux sites à dos de scooter… c’était sans compter le matériel péruvien défaillant : incapables de monter la première côte à la sortie de Cuzco, on a dû revoir nos plans. Dommage !
Il restait la solution du tour organisé en bus, comme toujours au Pérou l’option la plus simple et économique. Mais on en avait un peu marre du tourisme de masse à la péruvienne. On a envie de faire les choses par nous-mêmes pour une fois.
Alors on décide de se contenter d’un seul site, mais d’y aller par nos propres moyens. Erik et Alex tenaient à voir les Salineras de Maras, et par chance ce site est un des seuls à ne pas être inclus dans le boleto turistico (un forfait de 20€ obligatoire pour la plupart des sites).
A une cinquantaine de kilomètres de Cuzco, le village de Maras abrite une source dont l’eau est chargée en sel. Pour récolter ce sel, on construisit à l’époque pré-inca un système ingénieux  de bassins suspendus en terrasse à flanc de montagne. Aujourd’hui, les salines sont exploitées par 700 à 800 familles, organisées en coopérative.
Lundi matin, on prend à Cuzco un collectivo en direction de Maras. Le chauffeur nous dépose à l’entrée du chemin qui mène aux Salineras. Il nous reste une dizaine de kilomètres à parcourir à pied.
On aurait pu prendre un taxi, mais on ne regrette pas l’option marche : les paysages sont splendides et on est seuls au monde, jusqu’à rejoindre la route empruntée par les cars de touristes.
Après une petite heure de marche, on découvre les Salineras, grande traînée blanche au fond de la Vallée. Vu d’en haut, le site est vraiment curieux, ça ressemble à des petits godets de peinture les uns à côté des autres, ou à une fabrique de craie.
Il ne nous reste « plus qu’à » descendre…
A l’entrée du site, on retrouve Erik qu’on avait perdu suite à un petit quiproquo et qui nous attend depuis une heure.
On s’empresse de dépasser les boutiques de touristes pour aller visiter le site de plus près. La plupart des groupes de visiteurs, qui n’ont que quelques minutes pour visiter le site et faire leurs emplettes, restent sur les bords. Mais il est possible de descendre dans les Salines en veillant à ne pas poser le pied dans les bassins.
Très vite, le flux touristique semble lointain et on se retrouve au milieu des travailleurs des Salines, qui nous accueillent avec une franche bonne humeur.
L’atmosphère est détendue, ça papote, ça rit, ça bosse dur…
ou moins dur.
Le camaïeu de teintes blanches et ocres, les cristaux de sels, la forme ondulée des Salines, c’est un lieu très poétique, un lieu étonnant.
On reste une petite heure avant de remonter par un autre chemin jusque l’arrêt de collectivo.
On célèbre notre dernière soirée avec Erik autour d’une bonne raclette, on se reverra, en France sûrement !
4 commentaires
Maman · 30 décembre 2016 à 15 h 37 min
Drôle de lieu également. Très original.
Didier · 30 décembre 2016 à 17 h 31 min
Hello ma clarinette ! Je te souhaite à toi et ton z’Homme une excellente fin d’année au bout du monde… Et rdv l’année prochaine pour de nouvelles aventures et pour nous, de lecture.
Gros bisous.
Claire · 31 décembre 2016 à 13 h 12 min
Oh Didouuu ! Ca fait plaisir de te voir par ici ! Je te souhaite une très, très bonne fin d’année… et on se revoit dans pas si longtemps ! 😉
Mamou · 30 décembre 2016 à 17 h 43 min
étonnant!! merci de nous « culturer » les neurones.. C’est bien la peine de faire 15 kms à pied pour ensuite se goinfrer.. J’en veux assi