Depuis Copacabana on rejoint La Paz en 3h30 de bus. On comptait visiter la ville mais on est vite excédés par le bruit, l’agitation ambiante, la circulation infernale et par deux arnaques de taxi successives.
Donc de La Paz on n’a rien vu du tout à part le café pour gringos où on s’est réfugiés :

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On a plus tard rencontré un autre couple qui a adopté la même stratégie pour visiter La Paz

On y patiente toute l’après-midi avant de reprendre un bus de nuit pour Sucre. Sûrement le bus le plus confortable de tout notre séjour en Amérique du sud avec sièges qui s’inclinent à l’horizontale comme un lit ! C’aurait été parfait si nos voisins boliviens n’avaient pas décidé de passer tous leurs coups de fil au milieu de la nuit.

On arrive donc à Sucre le matin du mardi 15 novembre. Capitale constitutionnelle de la Bolivie (La Paz étant le siège administratif), Sucre fut fondée en 1559 par les Espagnols. De son passé colonial elle garde une jolie place d’armes et tout un tas d’édifices religieux, belles demeures avec patios et bâtiments de style baroque.

Nous on va y passer 3 jours, pas beaucoup de photos à vous montrer pour cause de grosse flemme.

A Sucre il y a un joli marché très vivant et coloré où on a fait le plein de fruits et légumes :

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Comme d’hab, on évite de passer trop de temps au rayon charcuterie

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Ce genre de gâteau, c’est un peu le kinder surprise de la patisserie. L’extérieur est dégueulasse et l’intérieur très cheap

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Mmmhhh les bons produits ! Mmmhhh la bonne gastro !

Une place d’Armes sympa avec des gens déguisés en zèbres qui aident les gens à traverser, et aussi plein de gens qui glandent :

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A droite, une glandeuse avec sa robe en faux-jean

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Un Bolivien en pantalon « feu-de-plancher ». Le top du raffinement

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Des restos qui nous ont définitivement convaincu du niveau zéro de la gastronomie bolivienne.

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On s’est dit qu’il fallait qu’on teste un resto gastronomique local

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Appréciez la sophistication du plat

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On est assez d’accord avec le parti-pris du chef : mieux vaut cacher la viande en-dessous de la salade

Et surtout, on loge chez l’ambassadeur, et oui Madame !
Christophe est en fait consul honoraire et a aménagé quelques pièces de sa maison en chambres d’hôtes.
On y redécouvre avec bonheur les joies de la douche chaude avec pression.

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« Tu crois que, si on passe cette porte, on sera plus chez les sauvages ? »

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C’est là aussi qu’on rencontre Romain et Carole, qui ont fui la vie parisienne pour bourlinguer en Amérique du sud pendant quelques mois. Ils se posent plein de questions sur l’orientation à donner à leur voyage et on parle beaucoup de notre projet, nos motivations, notre façon de voyager. Des discussions passionnantes qui nous font aussi prendre du recul à ce stade de notre tour du monde…

Le dernier soir, on se fait un bon repas à quatre où on refait le monde. Carole et Romain ont pris leur décision : ils vont passer un mois en camping sur l’Ile de Pâques ! Ca c’est de la prise de risque ! 🙂

Catégories : Amérique du sudBolivie

4 commentaires

Mamou · 4 janvier 2017 à 13 h 16 min

les chips étaient bonnes? et rien de tel que refaire le monde avec des amis à votre âge….

    Claire · 5 janvier 2017 à 16 h 34 min

    Un délice !

Laure · 5 janvier 2017 à 9 h 00 min

Des gens déguisés en zèbre???

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