Jour 4 : Parc national de Boodjamulla – Prairie, 800km

Levés avec le soleil, on se refait donc la route de la veille en sens inverse. Toujours pas une partie de plaisir mais on prend l’exercice avec plus de philosophie et tout se passe bien. En chemin on évite de justesse un kangourou matinal, et on croise quelques troupeaux de vaches perdues.

dsc00129

dsc00131

C’est un soulagement quand on atteint la piste de sable, pas parfaite mais bien plus confortable, on sait que le pire de l’outback est derrière nous !

On repasse par Gregory Downs et la Burke & Wills Roadhouse où on refait le plein d’essence, puis on met le cap vers le sud-est. Aujourd’hui on va essayer de rouler le plus possible, car rien de très intéressant ne semble se profiler sur les prochaines centaines de kilomètres.

Progressivement, le trafic augmente un peu, on traverse quelques villes et on s’extasie devant tous ces signes du retour à la civilisation.

dsc00139

dsc00137

dsc00143

On roule comme des dératés jusqu’à la tombée du jour, enchaînant les kilomètres et les pleins d’essence.

dsc00151

On va poser le van dans le sympathique village de Prairie, où un pub met un terrain à disposition des campeurs gratuitement.

dsc00221

Dans ce vieux café décoré de chapeaux de cow-boys et têtes de kangourou, on prend une bière en feuilletant l’album souvenir de l’établissement.

dsc00172

dsc00170

dsc00215

dsc00217

dsc00178

En regardant toutes ces photos, on en est sûrs : on est allés au bout de notre expérience de l’outback, il est temps qu’on sorte de l’Australie profonde.

dsc00180

dsc00183

dsc00184
On fête la fin de l’aventure avec un bon steack-frites préparé par le patron !

dsc00219

 

Jour 5 : Prairie – Townsville, 340km

Le jeudi matin, on découvre de jour le charme du village de Prairie.

dsc00223

dsc00226

dsc00248

dsc00237

dsc00239

dsc00232

dsc00249

Après quelques heures de route on rejoint la côte est et la ville assez quelconque de Townsville. On se décide enfin à s’intéresser de plus près au curieux bruit que fait l’embrayage depuis hier. Vu nos compétences limitées en mécanique, on appelle l’agence de location en priant pour ne pas avoir à payer de coûteuses réparations.

Trois heures plus tard, la voiture est au garage et nous dans la piscine du superbe hotel gracieusement offert par notre agence ! Une bonne douche et un bon lit, c’est exactement ce qu’il nous fallait après notre épopée dans le bush. On récupérera la voiture le lendemain midi avec un embrayage tout neuf, sans avoir déboursé un centime : y a pas de problèmes en Australie !

 

L’outback est décidément un monde à part. On n’y a passé que 4 jours, et pourtant on a l’impression que le trajet a duré des semaines, le temps s’allongeant comme la route interminable et le désert a perte de vue. On ne regrette pas cette aventure au vu des souvenirs marquants qu’elle nous aura laissés. Mais le stress de heurter un kangourou, l’état déplorable de certaines routes et le sentiment oppressant de solitude auront quand même mis nos nerfs et la complicité de notre couple à rude épreuve !

dsc09911

Catégories : AustralieOcéanie

5 commentaires

Laure · 30 octobre 2016 à 12 h 09 min

On se croirait dans un western! Ca semble surréaliste.

    Claire · 31 octobre 2016 à 0 h 13 min

    Et bien on avait du mal à y croire aussi ! Un univers parallèle !

mamou · 30 octobre 2016 à 16 h 36 min

vous avez résisté, c’est bien… rassurez vous ici y a une station service tous les 50 kms mini, en revanche pas sur que la réparation de « titine » vous donne droit à un super hôtel avec piscine…

Maman · 30 octobre 2016 à 19 h 41 min

Évidemment, après les superbes images de la Nouvelle Calédonie, ça change.
Pour simplifier, vous avez passé votre temps à mettre et à chercher de l’essence, à bouffer des kilomètres pour voir « rien ».
On peut comprendre que vos nerfs et votre couple en aient pris un coup.
Perso, j’aurais abandonné avant la fin. Le désert, c’est pas mon univers.

    Claire · 31 octobre 2016 à 0 h 18 min

    Alors là, bien résumé !
    Quand on revoit les photos on est contents de l’avoir fait – mais en y étant, entre les mouches, les moustiques et l’odeur de charogne c’était pas toujours la joie…

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

onze − 4 =