Une fois bouclés les préparatifs à Nouméa, c’est parti pour un fabuleux road-trip sponsorisé par Generalis et Quechua.
On se met en route pour la première étape du périple : direction le sud de la Grande Terre, où on va passer 2 jours.
Sitôt sortis de Nouméa, on se rend compte que tous les gens qu’on croise, à pied ou en voiture, nous saluent, une jolie habitude qu’on retrouvera dans toute la brousse et sur les îles, et à laquelle on se fait vite.
La route longe d’abord la mer et la mangrove, puis se transforme bientôt en piste dans un décor rougeoyant digne d’un western.
Notre petite Twingo se défend bien face aux routes inondées et nids de poule géants, mais on est contents de ne pas passer après une grosse pluie.
On apprécie le point de vue époustouflant du col de Prony. Après des mois d’Asie c’est agréable d’avoir une vue dégagée, sans brume de chaleur ni pollution. Ici l’air est pur et on en prend plein les yeux et les poumons !
La route continue et m’époustoufle à chaque virage…
On fait une petite pause à Port-Boisé, une petite plage mignonne mais qui ne valait pas forcément le détour.
Et à 16h30 nous voilà au camping de Yaté, où on déplie pour la première fois la tente qui va nous servir de maison pour le prochain mois. C’est aussi là où on j’apprends à cuisiner à la lueur de la frontale, et où on s’aperçoit qu’on a oublié d’acheter le matelas gonflable. Joie 🙂
On partage une petite bière avec nos voisins William et Quentin autour de leur feu de camp, avant d’aller se coucher. La nuit n’est pas des plus confortables mais on est récompensés par la lumière du petit matin et le bonheur de se réveiller sur une plage déserte.
Aujourd’hui on va voir le parc de la Rivière bleue. Sur la route on prend encore le temps d’apprécier les nombreux magnifiques points de vue.
On aperçoit bientôt le lac de Yaté, je ne peux m’empêcher d’avoir la musique d’ouverture du Roi Lion qui me vient en tête.
On arrive assez vite au Parc qu’on n’a malheureusement pas le temps d’explorer en entier, mais le circuit accessible en voiture nous en met déjà plein les yeux.
Un petit tour en forêt plus tard, nous voilà déjà repartis vers le nord. On repasse par Nouméa pour acheter le fameux matelas gonflable et en route, ce soir on dort à Farino !
Cette étape est pour moi une des plus marquantes de notre tour sur la Grande Terre. Moi qui m’attendais à ce que le sud, plus proche de Nouméa, soit plus urbanisé, c’est au contraire un des coins les plus sauvages et préservés. A refaire, j’y passerais bien un jour de plus !
8 commentaires
mamou · 7 octobre 2016 à 14 h 17 min
Beaux les paysages.. quoi qu’ici on râle déjà pour des trous minuscules alors la bas c’est la grande misère.. Et ne vous plaignez pas , dormir sans matelas sur du sable y a pire… Il a l’air tout content Alex avec sa tente!!!
Antoine B. · 10 octobre 2016 à 21 h 32 min
C’est magnifique !
Claire · 11 octobre 2016 à 10 h 30 min
Merci !!
On s’est dit plusieurs fois qu’on t’aurait bien vu bosser là-bas !
Loulou · 13 octobre 2016 à 10 h 27 min
Wow c’est super joli… Je me rends pas compte des températures du coup, c’est suffocant ou ça va ? Mais alors concrètement on s’organise comment en camping ? La douche, le repas, la glacière quand on est équipé aussi minimaliste ? J’avoue que je m’en sentirai pas capable…
Claire · 14 octobre 2016 à 3 h 41 min
En fait on y était pendant l’hiver donc il faisait bon, voire frais, on supportait souvent bien le pull. Un peu comme un bel été chez nous. Apparemment en été il fait beaucoup plus chaud et humide, difficile de tenir sans clim. Donc ça nous allait bien, juste un peu frisquet pour se baigner !
Pour le camping, on a dû enfreindre nos résolutions minimalistes et s’équiper au Décathlon de Nouméa : une tente, un matelas, deux duvets, un rechaud et un nécessaire de popotte (pas de glacière car on savait qu’on aurait pas beaucoup d’électricité… donc très peu de produits frais). On a revendu la tente et le matelas en partant et gardé le reste pour l’Australie.
On a presque toujours séjourné dans des campings payants car le camping sauvage est interdit, du coup on profitait des douches.
Concrètement, le camping ralentit le rythme car on met souvent plus de temps à se faire à manger, et il faut s’y prendre avant que le soleil se couche donc tôt… mais après plusieurs mois de restos et street food j’étais plutôt contente de cuisiner à nouveau, même si c’était des pâtes 🙂
On a appris à vivre au rythme du soleil et ça c’était vraiment chouette !
Et bien sûr que si t’en es capable, je te rassure on était + en mode « la petite maison dans la prairie » que « man VS wild »
Maman · 16 octobre 2016 à 16 h 59 min
C’est beau et inattendu, cette couleur rouge. Ca me plait bien.
poucht · 27 février 2018 à 14 h 23 min
Hello,
J’aimerais connaitre le nom du camping où vous avez dormi sur la plage 🙂
Merci pour le partage c’est top !
Claire · 27 février 2018 à 15 h 50 min
Il me semble que c’était le « Gite de Iya ». On avait récupéré une liste des campings à l’Office de tourisme de Nouméa.
Profite bien de la vue paradisiaque !!