Depuis El Chaltén, on rejoint El Calafate en 3 heures de bus. El Calafate est le point de base pour aller rendre visite au glacier Petit Moreno et on y reste 3 jours.

On était prévenus, en Argentine plus on descend au sud et plus tout est cher, et là ben on est très au sud.
Et puis plus on descend au sud et plus il fait froid, et ça n’a pas réussi à Alex qui se traîne un bon gros rhume des familles.
Du coup pendant ces 3 jours on reste surtout à l’hôtel, Alex garde le lit pendant que je lui prépare des bouillons et infusions en bonne petite infirmière que je suis.

Alex est encore en petite forme quand on va voir ce fameux glacier, mais on a déjà pris nos billets de bus, et puis c’est censé être le meilleur temps de la semaine aujourd’hui.
Depuis El Calafate, il faut compter un peu moins de 2h pour rejoindre le parc des Glaciers. Le bus coûte 27€ et l’entrée au parc 20€, donc c’est une sortie qui revient assez cher.

Il fait très beau quand on part d’El Calafate mais le ciel se couvre à mesure qu’on s’approche du parc, c’est assez maussade.
On arrive à 15h au parc, où on va emprunter une série de passerelles pour contempler au plus près le glacier.

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Ca a l’air assez aménagé, j’espère qu’on me forcera pas à mettre le pied dans la boue

Avec sa surface de 250km2, ses 170m de hauteur, le Perito Moreno est grand, ça oui. Mais en plus, il continue à grandir ! Deux mètres par jour. Ca fait 700m par an (oui je suis très forte en calcul mental).

Tout de suite, et même de loin à travers les vitres du bus, le glacier est impressionnant. Un mur immense et tout blanc. Un vrai monstre de glace.

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Un mur tout bleu qui n’invite pas à la balade

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Bon ben de près, c’est juste de la glace

Mais de près, quel choc !

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« Quel choc »… Faut pas non plus exagérer ! C’est juste de l’eau à l’état solide

Le système de passerelles est assez bien fait, sans défigurer le panorama il permet de s’approcher au plus près de la bête et l’observer sous des angles différents.

Bientôt, le soleil arrive et donne à la masse de glace un éclat sans pareil.
Pendant plusieurs heures on ne se lasse pas de le contempler. On ne se lasse pas de l’entendre craquer, et voir des morceaux de glace se détacher et tomber dans l’eau avec fracas.

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Y’a pas que l’humain qui fait de la merde. La nature aussi

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Après tout, on a tous besoin de décompresser de temps en temps, alors je vois pas pourquoi la nature échapperait à la règle

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Ca donne envie de marcher dessus, quitte à mourir au fond d’une crevasse

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La mer de glace, en plus haut et en moins sale

On observe les fissures, les cavités, les reflets bleutés, le décor façon tarte meringuée au-dessus du glacier… et puis les nuages qui n’arrêtent pas de se métamorphoser et moduler l’éclairage.
Avec toujours cette question : mais comment la nature arrive à créer des trucs pareils ??

Il est possible de randonner sur ce glacier, ou de s’en approcher en bateau. Nous on s’est contentés de le regarder, c’était déjà incroyable.

Vers 17h, le temps se couvre à nouveau. On rebrousse chemin, juste à temps pour éviter l’averse.

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Si y’a bien un truc qui te lâche pas en Patagonie, c’est la météo

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Jour, pluie, jour, pluie… Les facéties de la météo, perso, ça m’épuise

Le bus de retour étant à 19h30, l’attente dans le froid est assez longue, mais c’est le genre d’épisode qu’on oublie assez vite après avoir vu ça !


2 commentaires

Mamou · 8 février 2017 à 12 h 25 min

On a l’impression que le mur de glace est coupé net.. Il ne doit pas faire bien chaud!!

Cédric · 8 février 2017 à 20 h 08 min

Magnifique ce glacier. On se croirait dans les montagnes hallucinées !

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